Le Pays basque français, situé dans le Sud-Ouest de la France, est une région riche en traditions et en beautés naturelles. Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz sont des villes emblématiques, chacune offrant son propre charme et ses spécialités culinaires. L’intérieur des terres dévoile des villages pittoresques comme Espelette et Ainhoa, tandis que les majestueuses Pyrénées invitent à la randonnée et offrent des vues imprenables. Cette région est également réputée pour sa gastronomie, mettant en avant des produits locaux de grande qualité. Le Pays basque est une invitation à découvrir une culture vivante et des paysages à couper le souffle.
Au programme de cet itinéraire au Pays basque
Pays basque : la carte pour se repérer
Pays basque : les lieux à visiter
Saint-Jean-Pied-de-Port
Comment ne pas tomber sous le charme de la citadelle fortifiée de Saint-Jean-Pied-de-Port ? C’est la première étape de mon périple en Pays Basque et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ici les marqueurs sont évidents : façades blanches aux volets rouges et verts, piments d’Espelette accrochés sur les perrons, produits du terroir, bérets vissés sur la tête des habitants, etc. Le charme opère immédiatement et je déambule gaiement dans cette cité pavée chargée d’histoire. Située au pied du mythique col de Roncevaux, tout près de la frontière espagnole, Saint-Jean-Pied-de-Port est à la fois une ancienne place forte de Navarre et une étape majeure des Pyrénées vers Compostelle. Je croise d’ailleurs les nombreux pèlerins de Saint-Jacques, certains se préparent au grand départ, d’autres terminent les 750 kilomètres qui les séparent désormais du Puy-en-Velay. Le bureau d’accueil des pèlerins ne désemplit pas et c’est un véritable ballet qui s’organise pour que chacun reparte avec le précieux tampon sur sa crédenciale. Je en prends plein les yeux Rue de la Citadelle jusqu’à arriver à ses pieds. Une fortification bastionnée datant du XVIIe siècle et qui est remaniée par le célèbre architecte de l’époque Vauban. Un dernier tour par le chemin de ronde sur les hauteurs de Saint-Jean-Pied-de-Port, menant de la porte Navarre à la porte Saint-Jacques, avant de me délecter sur le retour d’un excellent gâteau basque de la Maison Barbier-Millox avant de reprendre la route.
Espelette
Qui ne connaît pas le célèbre « piment d’Espelette » ? Ici, il est omniprésent et sèche fièrement sur les façades blanches de tous les bâtiments de la ville. Au-delà de la culture de l’épice, le village d’Espelette incarne véritablement l’image du village basque telle qu’on peut l’imaginer. Avec tous les éléments culturels et architecturaux, les couleurs traditionnelles, les produits du terroir, l’accent basque présent à chaque coin de rue et cette chaleur qu’on ne retrouve qu’au Pays Basque. Fondé par une famille noble, le village s’est surtout fait connaître dans le monde entier grâce à son piment, venu de l’autre côté de l’Atlantique, et désormais présent sur toutes les tables. Une fierté que le village entend bien revendiquer haut et fort. En témoignent les grappes de piments qui ornent les bâtiments à chaque coin de rue. De quoi ajouter du rouge dans ce labyrinthe déjà teinté de la couleur traditionnelle et rappeler, si besoin en était, que le véritable roi, ici, c’est lui ! Espelette offre une atmosphère épicurienne, un lieu où le temps semble suspendu, imprégné de l’âme basque. Chaque coin de rue, chaque façade, chaque saveur raconte une histoire ancrée dans cette culture fière et authentique. Une balade dans ses ruelles est un voyage au cœur d’un patrimoine vivant, un témoignage vibrant de l’identité basque. Une commune que je ne peux que vous recommander.
La Corniche basque
Juste avant de visiter la ville de Saint-Jean-de-Luz, je prends la route du littoral pour découvrir « La Corniche basque », un espace naturel protégé qui s’étend sur une dizaine de kilomètres de Ciboure à Hendaye, avec une grande partie sur la commune d’Urrugne. La corniche est caractérisée par de hautes falaises de flysch pouvant atteindre 45 mètres à leur point le plus haut, offrant ainsi un panorama exceptionnel sur l’océan déchaîné en contrebas et la fameuse « vague Belharra », une vague géante que seuls les professionnels sont capables de surfer. Un panorama exceptionnel complété par une faune et une flore riche et spécifique. Mais le site se caractérise aussi par ses deux célèbres rochers, couramment nommés « les Jumeaux », témoins du recul de la côte. Les falaises racontent en effet, en quelques centaines de mètres, des millions d’années d’histoire de la terre. Elles ont été dessinées il y a 100 millions d’années par un sillon creusé entre les blocs ibérique et européen qui provoqua des avalanches sous-marines et déposèrent des sédiments de flyschs. Le flysch est donc un dépôt sédimentaire composé principalement par une alternance de grès et de marnes. C’est cette alternance qui donne aux falaises de la corniche cet aspect de strates superposées les unes sur les autres : une plaque de grès plus dure et plus épaisse et entre chacune de la marne plus friable. La Corniche basque vaut définitivement le détour et rejoint le rang déjà bien rempli des curiosités d’un petit bout de pays dans le pays unique en son genre !
Saint-Jean-de-Luz
A quelques kilomètres de la frontière espagnole, je découvre la station balnéaire de Saint-Jean-de-Luz, l’une des villes phares du Pays Basque. Je déambule dans la rue Léon Gambetta, une rue commerçante animée faisant la part belle aux maisons basques par excellence. Je suis immédiatement sous le charme de la ville, qui permet en quelques minutes de passer de la frénésie du centre historique à des ruelles piétonnes plus calmes, un port de plaisance authentique aux portes de la ville puis un front de mer bordé par une promenade piétonnisée hyper agréable.
En chemin, je passe une tête rapide dans l’Église Saint Jean-Baptiste, renommée pour son retable en bois doré datant du XVIIe siècle, le plus monumental sans doute des retables du Pays Basque. Mais c’est aussi pour le souvenir d’un événement exceptionnel que la visite est toute indiquée : c’est en effet ici que fut célébré le mariage du roi de France Louis XIV avec l’infante Marie-Thérèse d’Espagne, le 9 juin 1660. L’église est logiquement classée au titre des monuments historiques. Une place portant le nom du roi fait front à l’édifice et abrite un joli kiosque en son centre.
Impossible de passer devant la Maison Adam sans m’arrêter dans cette institution qui ravit le palais des gourmands depuis plus de trois siècles. Ce sont en effet les sucreries de la maison qui ont fait sa renommée, notamment ses macarons moelleux et fondants – le « véritable macaron basque » comme s’en targue la maison – existant depuis 1660 et dont la recette secrète se transmet de génération en génération. Le macaron est un produit qui est fabriqué tous les jours et il est vrai qu’à la dégustation il se révèle excellent, et très différent du macaron parisien. C’est davantage pour manger un gâteau basque sur le pouce que j’ai poussé les portes de la maison. Considéré comme le « véritable » gâteau basque par la majorité, j’opte pour un gâteau basque à la crème pâtissière en portion individuelle. Légèrement rhumé et surmonté de sa croix basque signature de la maison, j’ai littéralement les papilles en éveil tant ce grand classique est délicieux… Certainement le meilleur gâteau basque du Pays Basque !
Je poursuis la digestion par une balade dans les petites ruelles menant au front de mer, au fil de maisons à colombage parfaitement entretenues. Je découvre une magnifique plage de sable fin doré, où baigneurs, surfeurs et amateurs de bains de soleil profitent d’une anse unique. La température de l’eau est plutôt appréciable tandis que je termine mes gâteaux basques les pieds dans l’eau.
Je longe maintenant la promenade Jacques Thibaud qui vit, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, une explosion des villas balnéaires qui poussèrent aux côtés des maisons basques aux façades blanches et aux volets peints en rouge et des grosses demeures d’armateurs. Des passerelles en bois rouge leur permettent l’accès au front de mer, tandis que les véhicules circulent en-dessous. La carte postale est parfaite et je ne résiste pas au plaisir de poser devant ces maisons traditionnelles.
Avant de quitter la ville, je marche cette fois jusqu’aux Halles de Saint-Jean-de-Luz, un marché couvert en plein cœur du centre-ville. Ici, près d’une quarantaine de commerçants et de producteurs locaux proposent des produits massivement issus de circuits courts. Les halles sont ouvertes tous les matins de l’année de 7h à 13h. Comme j’adore les marchés, je ne boude pas mon plaisir d’en découvrir un à l’extérieur cette fois, sur le parvis des halles directement. Plus de 70 marchands y vendent leurs produits le mardi et le vendredi matin, toute l’année, ainsi que le samedi matin en juillet et août. Fromages des Pyrénées, tommes de chèvre et de brebis basque, piment d’Espelette, Pastis Landais, fruits et légumes BIO, poisson frais, charcuterie basque, etc. Je fais le plein de bons produits locaux avant de me diriger vers Biarritz.
Biarritz
C’est par la Plage de la Milady que je découvre Biarritz, l’une des plages préférées des Biarrots. Il faut dire qu’elle est bien située, plutôt large, à la sortie du centre-ville, avec des places pour stationner facilement. C’est aussi une plage familiale et surveillée, très appréciée pour la pratique du surf et du bodyboard en raison de ses grosses vagues venant s’écraser au bord. Des rochers et une jetée en pierre lui donnent un aspect sauvage.
Direction ensuite la Grande Plage, une plage de sable pittoresque bordée d’une promenade, avec des cafés et des magasins à proximité. L’heure étant matinale, l’avantage est que je jouis de la plage à marée basse sans trop de touristes. Seuls les joggeurs et les surfeurs dominent le panorama. Mais la plage est longue et propice à une belle balade. Son imposant Casino Barrière faisant front à l’océan ne passe pas inaperçu.
Je fais ensuite un tour dans le centre à proprement parlé. Je suis plutôt déçu. La ville de Biarritz est jolie mais sans plus ! Je ne retrouve pas le charme des maisons basques ni leurs couleurs typiques, ici les bâtiments de la station balnéaire huppée sont blancs et sans grande singularité. Si bien que je ne suis même pas inspiré pour faire la moindre photo de la ville, seulement de ses plages qui servent de décor à de jolies cartes postales.
Je ressens ce même décalage au travers des boutiques et des restaurants, nombreux, qui font de Biarritz une place commerçante évidente mais pas des plus authentiques, il faut bien l’avouer.
Je m’écarte un peu des sentiers battus par l’Avenue de la Marne et découvre un peu par hasard le concept-store « Deus Ex Machina Biarritz », un établissement mêlant café branché et dressing de mode version rider. La décoration atypique est soignée et j’en profite pour établir mon itinéraire des prochains jours autour d’une bonne boisson lattée.
Enjoué par le ciel totalement bleu, je décide d’aller me restaurer tout près de l’océan, bien heureux de trouver une place en terrasse alors que des clients se lèvent au moment où j’arrive. Le cadre est idéal et le moment vraiment très agréable sous ce soleil de plomb. Juste à côté, je profite pour découvrir le Rocher de la Vierge, une célèbre formation rocheuse offrant une vue spectaculaire sur toute la baie de Biarritz, sa Grande Plage d’un côté et de l’autre, la côte basque jusqu’aux Pyrénées. Accessible par une longue passerelle, le rocher est surmonté d’une statue de la Vierge censée protéger le port et les bateaux qui s’aventurent dans les eaux tumultueuses de l’océan. Une curiosité naturelle qui rappelle que Biarritz est avant tout une ville qui vit au rythme de l’eau.
Bayonne
Direction Bayonne, la capitale économique, commerciale et portuaire du Pays Basque. Je trouve très facilement une place sur le parking Allées Boufflers le long de l’Adour et à proximité immédiate du centre historique. Dès les premières minutes, je tombe littéralement sous le charme du Vieux Bayonne et de son quartier historique piéton. Les ruelles pavées sont bourrées de charme, parfaitement entretenues et font cette fois la part belle aux maisons typiquement basques. Façades blanches, volets en bois peints en bleus, verts ou rouges, maisons de caractère, sans oublier les imposantes tours de la Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne qui se détachent au loin. La ville est photogénique à souhait et si singulière. Elle a largement ma préférence parmi toutes les villes que j’ai pu visiter jusqu’à présent au Pays Basque.
Je pousse les portes de l’édifice religieux pour découvrir l’intérieur de la cathédrale gothique et les magnifiques peintures murales de ses chapelles. Je déambule ensuite dans le labyrinthe de petites ruelles et reste dans ce même état d’émerveillement à mesure que je découvre la ville. Les quais qui longent la Nive, qui coupe la ville en deux, sont l’occasion de prendre un bain de soleil et un café avec une vue imprenable. Je traverse le Pont Marengo pour découvrir les Halles couvertes situées sur l’autre rive. Le marché animé abrite de nombreux étals de fromages, viandes, poissons et des produits typiquement locaux.
Je pousse ensuite les portes de la Maison Pariès, une institution gourmande ô combien réputée ici. Je me laisse tenter par le « Mouchou », une création maison née… d’une erreur ! Découvrant une fournée cachée par un ouvrier de la pâtisserie qui avait mis dans sa préparation bien plus d’amandes que de raison, Robert Pariès y goûte avant de la jeter. Mais, petit miracle, ces macarons dévoyés ont gagné en moelleux, en tendresse. Il en accole les coques. On est en 1948, le Mouchou, signifiant « bisou » en basque, voit le jour. Entrée au patrimoine culinaire basque, cette spécialité unique se révèle effectivement délicieuse et plutôt étonnante par sa texture, quel que soit le parfum : nature à l’amande, au chocolat, à la noisette, à la pistache et au café. Quand on aime, on ne compte pas, si bien que je prends un assortiment !
Pour éliminer quelque peu, inutile de vous dire que j’ai enchaîné les détours dans les ruelles, toujours porté par la beauté d’une ville à l’héritage médiéval évident. À noter que chaque année sont organisées les traditionnelles « Fêtes de Bayonne », les plus importantes fêtes de France qui commencent le mercredi qui précède le premier week-end du mois d’août et se terminent le dimanche suivant. Entre défilés, jeux et activités pour les enfants, dégustations en plein air, concerts, bals ou encore feux d’artifice, il y en a pour tous les goûts, et c’est la ville entière qui s’anime. N’hésitez pas à découvrir cette ambiance inimitable qui gagne les Bayonnais tous les ans !
La Bastide-Clairence
Voici un alliage particulier que de découvrir une bastide parfaitement conservée et restaurée datant du Moyen-Âge, couplée aux façades blanches ornées de volets verts ou rouges qui rappellent néanmoins que l’on est en Pays Basque. Le village de La Bastide-Clairence mérite véritablement le détour, en particulier pour sa place principale aux arcades, qui constitue le cœur vibrant de la vie commerçante.
Les ruelles pittoresques qui s’étendent depuis la place centrale vous invitent à plonger davantage dans la culture locale. Vous y découvrirez une abondance de produits du terroir, des échoppes gourmandes proposant des spécialités basques alléchantes, des salons de thé chaleureux et d’autres commerces qui insufflent une atmosphère authentique à ce village imprégné de traditions et tourné vers le tourisme.
Outre son charme commercial, La Bastide-Clairence offre un cadre architectural remarquable avec ses maisons traditionnelles aux façades blanches agrémentées de volets aux teintes vives, évoquant l’identité basque. L’ensemble crée une ambiance unique qui vous transportera dans le temps tout en vous invitant à explorer cette enclave au cœur du Pays Basque.
Même si la visite peut sembler plutôt brève, elle vous laissera un souvenir sympathique imprégné de l’authenticité de ce village pittoresque.
Ainhoa
Le village d’Ainhoa, niché au cœur des collines verdoyantes du Pays Basque, dévoile un charme authentique. Ses rues pavées, bordées de maisons à colombages, témoignent d’une riche histoire. Les façades blanches rehaussées de volets rouges ou verts confèrent une touche de couleur vive à l’ensemble, rappelant fièrement l’identité basque. En me promenant dans ses ruelles, je croise des habitants au béret traditionnel, toujours prêts à se lancer dans des discussions animées au café du coin. Sur les terrains de pelote basque, le jeu bat son plein, tandis que sur les bancs publics en bois vert, les femmes échangent et partagent leur vision du monde. Sur la place principale, les vendeurs de gâteaux basques m’invitent à découvrir les délices sucrés de la région. Ainhoa respire l’authenticité du Pays Basque, avec son ambiance unique que l’on ne trouve qu’ici. Chaque coin de rue raconte une histoire, chaque maison porte en elle le poids des années. Un village où le temps semble s’être arrêté, offrant une expérience inoubliable pour tous les visiteurs en quête de tradition et d’histoire.
Sare
Au pied de la montagne basque, Sare est un petit village où le temps semble s’être arrêté. Nombreux sont les Basques attablés et partis dans de longues discussions à longueur de journée, tandis que le terrain de pelote basque résonne sous les coups des balles frappées par les jeunes du village qui s’y regroupent. La voie romaine offre elle une vue splendide sur les montagnes de l’Axuria et de la Rhune en arrière-plan, tandis que l’Église Saint-Martin est fermée par un ancien cimetière dans lequel je peux admirer des stèles à croix discoïdales. C’est l’occasion de découvrir l’art funéraire basque qui suit un rite précis puisque seule la pierre tombale porte une inscription et la croix discoïdale qui orne ensuite la tombe est gravée de symboles sur une ou deux faces. Avant de reprendre ma route, un petit étal vendant des gâteaux basques fraîchement sortis du four sur la place principale attire mes papilles. La légende raconte que le vrai gâteau basque serait à la crème pâtissière au rhum ambré. Mais de nos jours, des variantes courantes à la cerise noire, au chocolat ou même à l’abricot existent, sans jamais égaler la vraie recette traditionnelle. Me voilà de retour sur la route, un gâteau basque à la crème pâtissière pour le goûter en sus.
Pays basque : les bonnes adresses
La Petite Plage — €€
Avec une vue imprenable sur l’océan et une terrasse extérieure baignée de soleil, le restaurant La Petite Plage à Biarritz (ouvert uniquement durant la saison estivale) est l’assurance de prendre un repas dans une bulle revigorante. Installé à même la roche au Port Vieux, il dénote par sa situation géographique exceptionnelle. Sa carte fait la part belle aux produits de la mer notamment, mais propose aussi des salades et des viandes pour répondre aux goûts de tous les gourmands. L’accueil y fut parfait et l’équipe vraiment dynamique, malgré l’affluence en saison. Finalement, bercés par le flot des vagues, le plus dur fut de me relever !
Place du Port Vieux – 64200 Biarritz
Deus Ex Machina Biarritz — €
Plus qu’un coffee shop, le Deus Ex Machina Biarritz est un véritable concept store. Alliant un magasin dédié à la marque australienne « Deus Ex Machina » et un comptoir, le lieu est installé dans un vaste entrepôt où vous pourrez tout à la fois chiner et travailler. Sans parler de la terrasse extérieure si vous voulez prendre votre café au soleil. Un concept canon, reflétant l’image « cool » que la marque a voulu incarner au travers de ses vêtements, et qui attire forcément une clientèle branchée de jeunes trentenaires, toujours le téléphone vissé à l’oreille ou les mains posées sur le clavier. Sa situation géographique excentrée en fait un point prisé mais qui se mérite !
55 avenue de la Marne – 64200 Biarritz
Coffee Muxu — €
Comment ne pas tomber sous le charme du Coffee Muxu à Bayonne, où Henri, l’heureux propriétaire des lieux, vous accueille avec le sourire dans une décoration s’inspirant de ses nombreux voyages ! Il n’oublie pas pour autant le Pays Basque, tout aussi cher à son cœur, en lui accordant une place de choix dans les recettes à la carte. Café de spécialité, brunch gourmand avec des produits majoritairement bios et cuisinés sur place avec amour, circuits courts, le Coffee Muxu est un excellent compromis entre évasion et tradition. Un lieu où l’on se sent comme à la maison et dans lequel on prend plaisir à traîner. Un cadre parfait pour travailler notamment, installé entre deux bancs en bois dans la grande salle aux murs vert émeraude. Mention spéciale pour le carrot cake et sa crème Muxu à tomber par terre !
3 rue des Gouverneurs – 64100 Bayonne
Après avoir sillonné les collines verdoyantes, les plages atlantiques et les charmants villages du Pays basque français, mon itinéraire sur quelques jours tire à sa fin. Chaque coin de cette région a révélé une richesse culturelle, des saveurs authentiques et des paysages à couper le souffle. Que ce soit à Biarritz, Saint-Jean-de-Luz ou au cœur des terres basques, chaque étape a ajouté une nuance unique à mon exploration. N’oublions pas les instants passés à déguster les spécialités locales et à partager des moments de convivialité avec les habitants. Le Pays basque, véritable mosaïque de traditions et de modernité, reste une destination qui sait capturer le cœur des voyageurs. Que ces jours d’exploration résonnent longtemps dans vos souvenirs et inspirent de nouvelles aventures à venir. Préparez-vous à emporter avec vous l’esprit chaleureux du Pays basque, car chaque voyage laisse une empreinte unique dans le cœur des voyageurs curieux.