La Champagne-Ardenne, terre de vignobles vallonnés et de patrimoine historique, vous invite à une aventure inoubliable au cœur du nord-est de la France. Entre caves prestigieuses et cités médiévales, chaque coin de cette région dévoile des trésors méconnus et des joyaux architecturaux. Dans cet itinéraire, je vous invite à une immersion au cœur de la Champagne-Ardenne, à la découverte de ses richesses culturelles et naturelles. Préparez-vous à un voyage entre dégustations de champagne et promenades dans des villages de caractère.
Au programme de cet itinéraire en Champagne-Ardenne
Champagne-Ardenne : la carte pour se repérer
Champagne-Ardenne : les lieux à visiter
Lac du Der-Chantecoq
Depuis Verdun, mon trajet me conduit jusqu’au Lac du Der-Chantecoq, situé au sud de la région. La chaleur intense de ces derniers jours m’incite fortement à chercher un endroit pour me rafraîchir. En consultant la carte routière, je repère ce lac qui semble prometteur, notamment pour la baignade qui y est autorisée. Avec une superficie de 48 km2, il s’agit du plus grand lac artificiel de France métropolitaine. Il détient également le titre de plus grand lac artificiel d’Europe, si l’on exclut les lacs de barrage. Autant dire que je devrais y trouver mon bonheur pour piquer une tête. Je traverse la campagne champenoise et j’arrive en fin de journée au lac. Il y a évidemment du monde, je comprends que je ne suis pas le seul à avoir eu cette brillante idée. Cependant, je trouve un emplacement à l’ombre d’un arbre où me garer sans difficulté, et je peux maintenant me concentrer sur l’activité principale de la journée : la baignade. L’eau est douce, limpide et incroyablement agréable. Sans oublier le cadre naturel, avec une étendue d’arbres à perte de vue. Le lac est bien entretenu et offre de nombreuses plages pour profiter du paysage en toute tranquillité. J’installe facilement mon parasol pour y passer la journée, l’accès étant libre, seul le stationnement reste payant.
Épernay
Je me réveille tôt dans la campagne champenoise, prêt à reprendre la route en direction de la capitale du champagne : Épernay. J’envisage un instant de visiter Châlons-en-Champagne, traversée plus tôt dans la journée, mais elle ne me séduit pas particulièrement. Dans un road trip, il est essentiel de suivre son instinct et de ne pas s’obstiner. C’est ainsi qu’Épernay retient mon attention pour la matinée. Une fois stationné à proximité de l’élégante Église Notre-Dame, mon regard est captivé par un imposant ballon flottant dans les airs. À sa base, une nacelle accueille des visiteurs visiblement enchantés, profitant sans doute d’une vue imprenable sur la ville. Fort de mon audace, je contacte l’Office de Tourisme d’Épernay sur Instagram, espérant nouer quelques contacts intéressants et peut-être même m’adonner à cette activité pour le moins singulière. En un temps record, je reçois une réponse chaleureuse. L’équipe digitale de la ville redouble d’efforts pour m’accueillir et agrémenter mon séjour de belles expériences.
Ma première aventure me mène à bord du ballon d’Épernay, attaché par un câble métallique, s’élevant au-dessus de la ville. L’ascension est rapide et m’offre un panorama à couper le souffle. Je peux même me déplacer librement dans la nacelle pour multiplier les points de vue. Les toits d’Épernay se découpent dans les vignobles champenois, les petits villages viticoles s’étirent au loin, et l’avenue de Champagne, célèbre et luxueuse, se dessine en contrebas. Le ballon m’offre une perspective stratégique sur la ville. La descente se déroule avec la même joie que l’ascension, avant que je retrouve solidement le sol. Il aurait été exaltant de savourer une coupe de champagne dans les airs, mais peu importe, l’expérience en elle-même est déjà des plus plaisantes.
Je me dirige ensuite vers la fameuse Avenue de Champagne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Souvent considérée comme la « plus prestigieuse voie » d’Épernay, elle abrite des millions de bouteilles de champagne dans ses caves. Moët & Chandon et Perrier-Jouët, entre autres, ont joué un rôle majeur dans l’histoire de la ville. Une statue en bronze de Dom Pérignon, le pionnier du Champagne, trône dans la cour de la maison Moët & Chandon. Tout un symbole pour ce champagne millésimé qui brille encore aujourd’hui ! Un rapide passage dans la boutique me permet de saisir l’importance du marketing entourant cette boisson typiquement française. Un héritage qui rayonne et fait la renommée de toute une région. En déambulant sur l’avenue, on se croirait presque sur les Champs-Élysées du Champagne ! On y découvre de grandes maisons et des producteurs locaux, on déguste différentes cuvées champenoises, mais il est bon de noter qu’aucune maison ne propose du champagne gratuitement. Cette boisson d’exception se déguste à la coupe, sur demande, et avec modération bien sûr ! Je choisis de m’attabler à la terrasse d’une maison champenoise moins renommée, savourant ainsi deux coupes de champagne brut. Un hommage à l’instant présent et au plaisir de participer à cette ambiance festive.
Verzenay
Je mets le cap sur Reims. En chemin, je fais un petit détour pour explorer un nouveau tronçon de la Route Touristique du Champagne. Une route qui me conduit notamment à Verzenay, en longeant de larges coteaux verdoyants. Mon premier arrêt se fait au Phare de Verzenay. Après avoir garé la voiture, j’emprunte une longue passerelle en bois qui me mène aux pieds de cet édifice imposant. Déjà depuis sa base, la vue est à couper le souffle. J’imagine à quel point le panorama doit être saisissant depuis la tour en verre perchée à 25 mètres de hauteur. Bien que je n’aie malheureusement pas le temps de suivre le parcours muséographique d’1h30 qui évoque le monde fascinant du vignoble de Champagne, je reprends la route pour mon deuxième arrêt tout aussi stratégique : le Moulin de Verzenay. Le panorama qui se dévoile devant moi semble tout droit sorti d’une carte postale. D’un côté, le moulin à vent, de l’autre, une mer de coteaux de vignes à perte de vue, formant une magnifique toile champenoise. Je saisis l’instant en photo avant d’atteindre Reims, une autre ville emblématique du champagne. Je passe devant les prestigieuses maisons de Champagne Veuve Clicquot, Taittinger ou encore Vranken Pommery, avant d’arriver au 4 rue des Crayères, berceau de la Maison Ruinart et de carrières classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Maison Ruinart
Je me tiens devant la majestueuse bâtisse de la Maison Ruinart, la plus ancienne Maison de champagne, fondée en 1729. Quelques jours auparavant, j’avais contacté le service de presse pour tenter de participer à une visite guidée. Le champagne Ruinart Blanc de Blancs est mon champagne qui accompagne chaque grande occasion. Il semble que l’équipe des relations presse ait été touchée par mon approche, car me voici quelques jours plus tard invité par la Maison Ruinart à découvrir les caves d’un champagne qui a une place particulière dans mon cœur.
Une particularité de cette Maison réside dans le fait que toutes ses cuvées reposent dans des crayères ancestrales, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2015 et classées Site Historique depuis 1931. C’est donc sous terre, dans la fraîcheur de ces cathédrales de craie souterraines, où la température ne dépasse jamais les 10-12°C toute l’année, que le vin connaît une lente maturation en bouteilles. Descendre dans les profondeurs équivaut à remonter à la source de la légende Ruinart.
La visite commence par un large escalier, me menant dans les crayères creusées par la main de l’homme, des corridors longs baignés de lumière jaune/orangée. Bien que 650 mètres soient aménagés pour les visites, le labyrinthe souterrain totalise en réalité 8 kilomètres de galeries. Des milliers de bouteilles reposent ici dans une atmosphère intime et silencieuse, sur des lattes en bois, selon le savoir-faire ancestral du « l’entreillage ». Il est impossible de connaître le nombre exact de bouteilles qui vieillissent ainsi sagement, durant au moins 15 mois, avant d’être prêtes à être dégustées après une quarantaine d’étapes nécessaires à leur élaboration ! C’est un véritable trésor, d’une valeur inestimable !
Ensuite, je descends par un escalier en craie humide dans la plus grande cavité de craie. La hauteur sous plafond est impressionnante, créant une atmosphère monastique saisissante. Les bouteilles de Blanc de Blancs reposent, tête en bas, encastrées dans des doubles panneaux en bois massif. Il est inutile de préciser que je ne dégusterai plus jamais le champagne Ruinart de la même manière, maintenant que j’ai appréhendé son processus de conservation lent et délicat.
La visite se poursuit dans une dernière crayère, abritant une œuvre d’art moderne quelque peu énigmatique. Sous forme de racine métallique, cette œuvre intitulée « Retour aux sources » marie une intelligence artificielle à un spectacle son et lumière censé réagir en temps réel aux éléments. Mon ressenti est mitigé pour cette installation trop avant-gardiste à mon goût !
Après un parcours de 2 heures, la visite se termine sur une dégustation comparative de champagne Ruinart, durant laquelle deux coupes par personne sont servies. J’opte pour une dégustation complète avec deux champagnes rosés – millésimé et traditionnel – et deux champagnes blancs – millésimé et traditionnel là aussi -, sous l’œil protecteur et avisé de Nicolas Irénée Ruinart à l’origine de la maison Ruinart. Finesse des bulles, couleur, odeur, arômes, tous les critères y passent. Il n’est pas évident de donner mes réactions à chaud face à notre guide, curieuse de recueillir mon ressenti. Il est en revanche tout à fait marrant de constater que les champagnes millésimés, plus rares et plus chers, ne trouvent pas forcément plus de grâce à mes yeux. Question d’habitude et de goût certainement.
Après cette dégustation comparative, mon verdict est sans appel : je reste sur le champagne Ruinart Blanc de Blancs classique, une valeur sûre qui ne déçoit jamais mes papilles ! La visite touche à sa fin sur ces joyeuses notes pétillantes, avant de me diriger maintenant vers la boutique officielle de la maison. Une large place est faite à l’enveloppe protectrice « Seconde peau », une innovation de la maison depuis l’été 2020, constituée à 100% de papier, entièrement recyclable et exactement moulée à la forme du flacon. Sa texture légère et blanche rappelle les crayères de craie. Un écrin 9 fois plus léger que son prédécesseur étui en carton, permettant à la Maison Ruinart de réduire de 60% son impact carbone selon la méthode BEE (Bilan Environnemental des Emballages) de l’ADEME. Une innovation qui ancre toujours plus la maison dans une démarche écoresponsable qu’on ne peut que souligner. Un excellent point qui finit de me convaincre que la Maison Ruinart est un acteur majeur de la conservation, de la valorisation et de l’évolution du patrimoine champenois. Cette visite marque un tournant dans ma manière de déguster des champagnes d’exception… de la maison Ruinart, évidemment. Fidélité un jour, fidélité toujours !
Reims
J’arrive à Reims et décide de reprendre des forces avant d’entamer ma petite visite de la ville. Les restaurants abondent à Reims, surtout dans le quartier de l’imposante cathédrale. Je choisis de profiter du cadre en m’installant en terrasse d’une brasserie avec vue. Mon croque-monsieur est accompagné d’une coupe de champagne, histoire de ne pas changer les bonnes habitudes, avant que je ne me lance dans les visites.
Je ne pouvais bien sûr pas passer à côté de la Cathédrale Notre-Dame de Reims, en partie semblable à celle de Notre-Dame de Paris que j’affectionne tant. Celle de Reims est célèbre pour avoir été, à partir du XIe siècle, le lieu de sacre de la quasi-totalité des rois de France. Avec ses plus de 2300 statues, ses tours jumelles et ses vastes vitraux, elle est même inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991. Alors que je passe de longues minutes à contempler les détails minutieux de la façade extérieure, je ne tarde pas à être subjugué par la splendeur intérieure de la cathédrale. J’apprécie l’atmosphère qui règne dans ce type de lieu de culte, propice à la méditation. Entre les bougies de cire qui brûlent lentement et l’encens qui flotte sous les voûtes célestes, j’aime particulièrement visiter les églises, cathédrales et autres basiliques.
Ensuite, je fais un petit tour de ville. J’atteins la Place Drouet-d’Erlon, l’une des places principales de la ville. Elle est largement occupée par les terrasses des restaurants, les unes sur les autres, tandis qu’une fontaine centrale attire mon attention. Elle est surmontée d’une grande Victoire dorée nommée « La Gloire », tandis que quatre conques fleuries habillent ses pieds. Reims a définitivement beaucoup de charme, et je serais heureux d’y revenir prochainement pour l’explorer encore plus en détail.
Faux de Verzy
Ce road trip m’offre une belle occasion de partager mon aventure sur mes réseaux sociaux. Je reçois d’ailleurs de nombreux messages et suggestions de visites au fur et à mesure de ma progression sur mon parcours. L’arrêt aux Faux de Verzy est l’une des suggestions que j’ai reçues lors de mon étape champenoise. Il s’agit d’une partie de la Montagne de Reims, au sud de la ville, abritant des arbres mystérieux qui méritent vraiment le détour.
On trouve en effet sur ces terres la plus grande concentration mondiale de hêtres tortillards, estimée à environ un millier d’individus. Ces arbres se distinguent par leur forme singulière, avec un tronc tordu et des branches recourbées qui créent une sorte de parasol. Les hêtres tortillards sont entourés de barrières en rondins et un sentier pédestre facilite la découverte de la forêt domaniale de Verzy.
Bien que le chemin soit balisé, j’ai failli me perdre en m’éloignant involontairement du parcours principal. Il n’y a pas de saison spécifique pour visiter les Faux de Verzy, mais il est vrai qu’en été, lorsque les arbres sont très feuillus, il est parfois difficile d’apprécier pleinement leur forme caractéristique. Il est fort probable qu’au printemps ou en automne, lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles, l’observation soit plus aisée. En fin de compte, ce lieu valait bien un petit arrêt !
Cave Maurice Gonel
Je décide de faire une escapade à Damery pour découvrir la cave Maurice Gonel. C’est une manière de m’offrir une deuxième perspective sur la production de champagne, la boisson par excellence ici en Champagne-Ardenne. Ici, rien à voir avec la Maison Ruinart ; la production revêt une dimension plus artisanale, tant par son volume que par ses processus entièrement réalisés à la main.
Je suis accueilli par Guillaume, le petit-fils Gonel, digne descendant et héritier d’une histoire familiale s’étendant sur trois siècles de passion. La cave familiale a vu le jour en 1954, lorsque Maurice Gonel a suivi la voie familiale et a fait construire sa maison à Damery, à l’emplacement même de l’actuelle exploitation. Sous la maison, une ancienne cave existait déjà. Maurice Gonel avait quatre enfants, dont le regretté Paul Gonel, surnommé « Nénet », qui a poursuivi le travail et agrandi considérablement la cave familiale en creusant lui-même à la pioche un deuxième niveau sous le premier existant, faisant passer la cave de 135 à 300 mètres linéaires.
À l’époque, le travail était forcément plus manuel qu’aujourd’hui. Il faut imaginer le cheval utilisé dans les vignes, sans parler des outils bien éloignés de la mécanisation que nous connaissons aujourd’hui. Mais les processus de fabrication, lents et minutieux, n’ont quant à eux rien perdu de leur caractère artisanal. Guillaume perpétue la tradition familiale avec passion et conviction, et met son sens de l’accueil au service de ses convives pour une visite privée qui marquera à jamais mes esprits.
Il est très rare de pouvoir visiter une cave comme je vais le faire. Très rare d’avoir accès aux secrets de fabrication. Très rare de pouvoir toucher les bouteilles et même de tenter certains des gestes délicats du processus de fabrication du champagne. Dès l’entrée dans la cave, je retrouve l’atmosphère fraîche, humide et parfaitement silencieuse propice au développement des bulles. Des milliers de bouteilles – la cave pouvant contenir jusqu’à 80 000 bouteilles – mûrissent lentement sur des doubles panneaux en bois massif, tête en bas, le dépôt prêt à être dégorgé.
Puis je passe devant d’étonnantes machines : les gyropalettes. Elles servent à tourner les bouteilles de champagne d’un quart de tour par jour, jusqu’à la fin du processus de fermentation. Je en viens maintenant aux parties les plus artisanales mais aussi les plus passionnantes de la visite : le remplissage, le bouchonnage et le dégorgement. Les deux premières étapes se font manuellement, au moyen de machines anciennes aux rouages parfaitement huilés. Une fois remplies, les bouteilles sont mises en maturation. Des capsules temporaires en métal sont apposées sur les goulets pour empêcher les bulles de s’échapper.
Je en viens maintenant à l’étape la plus impressionnante, elle aussi réalisée à la main : le dégorgement. Il s’agit d’ôter les capsules au moyen de pinces à dégorger, pour que le gaz contenu dans les bouteilles expulse le dépôt formé durant le processus de fermentation. C’est une étape délicate où les capsules sont propulsées à vive allure, tandis que les bouteilles peuvent exploser avec la violence de l’expulsion. Un geste qui demande donc précision et vitesse d’exécution pour ne pas perdre trop du précieux breuvage qui s’échappe à une vitesse folle des goulets ainsi libérés. J’ai eu l’occasion d’essayer, même si je ne maîtrisais évidemment pas la technique à ce stade ! Je garderai tout de même un bon souvenir de cette expérience aussi insolite que rare. Des bouchons en liège traditionnels sont ajoutés aux bouteilles de champagne en fin de processus, après une quarantaine de manipulations nécessaires, fidèles à la méthode champenoise développée par Dom Pérignon.
Sedan
Avant de clore mon chapitre champenois, j’ai eu la (malheureuse) idée de me rendre tout au nord de la région, à Sedan, la ville principale des Ardennes. Un détour qui ne semble guère justifié lorsque l’on découvre à mon arrivée une ville totalement déserte. Malgré le fait que l’Office de Tourisme ait repéré mon arrivée quelques minutes plus tôt sur Instagram, les conseils de visite sont bien maigres, et je suis contraint de constater que Sedan ne présente que peu d’intérêt. Le seul charme de la ville réside dans son aspect “resté dans son jus”. Les bâtiments sont vétustes, les façades en décrépitude, et les boiseries quelque peu fatiguées. Pourtant, tout cela contribue à donner un certain charme aux ruelles pavées. Certaines boutiques semblent même avoir traversé les époques sans perdre leur charme d’antan. Cependant, l’absence d’animation est manifeste. Les rues sont désertes, la plupart des locaux commerciaux sont vacants, la ville semble figée. Une ambiance lourde et palpable qui contraste fortement avec l’effervescence des jours passés dans la région de Reims. Même le Château Fort de Sedan ne parvient pas à rehausser le niveau et ne parvient pas à me convaincre de le visiter. Ma déception est grande de terminer sur cette mauvaise note, mais je garde espoir de voir un jour cette ville se développer. Le potentiel est là, il ne reste plus qu’à redorer le blason d’un centre-ville totalement abandonné.
En parcourant cette région empreinte d’histoire et de délices champenois, j’ai plongé au cœur de la Champagne-Ardenne, découvrant ses trésors insoupçonnés et ses panoramas bucoliques. Chaque étape, qu’elle soit liée aux vignobles prestigieux ou aux cités médiévales, a révélé une facette unique de cette terre du nord-est de la France. J’espère que cet itinéraire vous a inspiré à explorer à votre tour cette région.