La Basse-Normandie, région empreinte d’histoire et de paysages époustouflants, vous ouvre ses portes pour une escapade inoubliable. Entre plages du débarquement et villages pittoresques, chaque coin de cette terre normande dévoile des trésors méconnus et des joyaux architecturaux. Dans cet itinéraire soigneusement conçu, je vous invite à une immersion au cœur de la Basse-Normandie, à la découverte de ses richesses culturelles et naturelles.
Au programme de cet itinéraire en Basse-Normandie
Basse-Normandie : la carte pour se repérer
Basse-Normandie : les lieux à visiter
Honfleur
J’arrive en fin de matinée dans la jolie petite ville d’Honfleur. Le charme des constructions pittoresques du quai Sainte-Catherine n’est pas sans me rappeler immédiatement les constructions d’Amsterdam aux Pays-Bas. Sauf qu’ici je suis bel et bien en France. Le Vieux Bassin, le vieux port en somme, est en effet bordé de maisons authentiques allant du XVIe au XVIIIe siècle. La carte postale a inspiré bien des artistes tels que les peintres Claude Monet ou Eugène-Louis Boudin, natif de la ville. Je suis ici au cœur de la petite cité médiévale. C’est aussi le lieu de villégiature des plaisanciers venus mouiller au port.
Sous un ciel bleu quasiment parfait, je déambule dans les petites ruelles pavées du centre historique. L’affluence est grande, la haute-saison battant évidemment son plein. Les terrasses des restaurants débordent de touristes, tandis que les ruelles bordées par les boutiques et les ateliers des artisans font aussi le plein. Je ne reste pas insensible à cette ville qui a plus d’un atout dans son sac. Que ce soit côté mer ou côté terre, Honfleur a mille choses à offrir.
Les artistes contemporains ne s’y trompent pas et sont nombreux à venir poser leur toile face à un panorama, à croquer l’un des ruelles du centre historique, à peindre une aquarelle au coin d’une rue ou à immortaliser le vieux port absolument inspirant. Honfleur est une ville fleurie conjuguant tous les charmes. Que ce soit dans l’assiette, au-dessus des têtes, sur ses places maculées de soleil ou encore en prenant un peu de hauteur, je ne sais plus où donner de la tête tant l’ensemble est harmonieux.
À l’heure du déjeuner, je me laisse facilement convaincre par une galette de blé noir salée, immanquablement accompagnée de sa bolée de cidre brut fermier. Je termine la visite par une balade devant La Lieutenance, le long du Quai de la Quarantaine, puis l’atypique Église Sainte-Catherine, la plus grande église en bois de France construite au XVe siècle et recouverte de bardeaux en bois de châtaignier, avec la particularité d’avoir un clocher séparé. La voûtée érigée par des ouvriers de chantiers navals rappelle évidemment la coque d’un bateau retournée. Honfleur est définitivement comme une carte postale qu’on espère ne jamais quitter… Et pourtant, il va bien falloir que je reprenne la route, un peu à contrecœur il faut bien l’avouer. Mais la Normandie a encore bien des secrets à me livrer. Cap sur la côte pour la suite de la découverte !
Trouville-sur-Mer
Direction la station balnéaire de Trouville-sur-Mer, afin de vous faire découvrir mon parcours gourmand dans cette station familiale que je préfère largement à Deauville, sa voisine, beaucoup plus sophistiquée. En saison, les places de stationnement peuvent être chères et difficiles à trouver. Par chance, je trouve une petite place près du Casino Barrière, à quelques pas seulement de la grande Plage de Trouville longue de 1200 mètres de sable fin. Je ne résiste pas au plaisir de me balader quelques minutes, bien que la quiétude ne soit pas aussi évidente à trouver en pleine saison ! Les planches de Trouville, les cabanes de plage, les parasols colorés, la marée basse, les familles heureuses, le soleil de plomb, tous les marqueurs du bonheur sont de sortie. La journée est belle et ce ne sont pas les somptueuses villas qui bordent le littoral qui viendront entâcher cette impression.
Trouville-sur-Mer a su garder son charme d’antan et conserver un patrimoine architectural exceptionnel. Une balade le long de la Promenade des Planches est l’occasion d’apprécier les trésors de celle qui fut surnommée la « reine des plages » à la fin du XIXe siècle. Les œuvres de multiples peintres français la dépeignent ainsi que la publicité, présentant Trouville-sur-Mer comme « la plus belle plage du monde ». De grands hôtels construits sous le second Empire, comme l’hôtel des Roches Noires ou le Trouville Palace, ainsi que de grandes villas normandes attirent les riches aristocrates français et des personnalités qui en font de nos jours leur résidence secondaire.
La modernité ne s’est pas vraiment invitée dans cette station qui a des allures de photographie historique vivante. Hormis le front de mer tout bonnement magnifique, je vous conseille le cœur de ville aux petites ruelles charmantes, où se trouvent des restaurants de fruits de mer, des primeurs et autres artisans. Que ce soit pour manger des huitres sur le pouce, prendre un apéritif en plein air, se délecter d’une gourmandise sucrée ou simplement boire un verre, la vie habite littéralement les rues de la station balnéaire.
C’est définitivement au Marché aux Poissons de Trouville-sur-Mer que tous les épicuriens et les amoureux de la mer se retrouvent. Une tradition qui dure depuis 1836 ! Ici, les pêcheurs locaux vendent sur leurs étals du poisson frais, des crustacés décortiqués et présentés avec soin, de la soupe de poissons ou encore des plateaux composés à la demande. Sous une halle rouge de style traditionnel normand, protégée au titre du patrimoine historique, cette institution en Normandie est ouverte toute l’année. Elle vit au rythme des neuf poissonniers qui vendent chaque jour leurs produits de la mer dans une démarche locavore et des gourmands installés sur la petite terrasse extérieure pour se délecter de ces merveilles. Il ne vous reste plus qu’à aller à la boulangerie en face acheter une meule de pain de seigle et une coupelle de beurre demi-sel d’Isigny, et à vous délecter à votre tour de fruits de mer accompagnés d’un verre de vin blanc sec. Santé, vivez !
Deauville
En traversant le Pont des Belges, j’atteins Deauville en quelques minutes, la station balnéaire voisine. Le contraste est immédiat par rapport à Trouville-sur-Mer. Je passe d’une ambiance familiale à une atmosphère plus élégante, où luxe et raffinement sont omniprésents. Même si je ne donne pas une grande importance à ces signes extérieurs de richesse, ils tiennent ici une place prépondérante. Que ce soit les voitures de luxe qui affluent, les hôtels étoilés, les visiteurs visiblement plus aisés ou encore l’évidente opulence de la station, illustrée par le nombre de boutiques de marques de luxe, Deauville attire naturellement une clientèle aisée.
Cela dit, rien que pour sa plage de sable doré ornée de parasols colorés, ses cabines de bain typiques et sa promenade en bord de mer datant des années 1920, Deauville vaut assurément le détour. La promenade en bois, point de convergence de toutes les promenades, longe la plage sur toute sa longueur, depuis Port Deauville à l’est jusqu’à la limite avec Tourgéville à l’ouest. À côté des planches en bois d’azobé indémodables, pas moins de 450 cabines de bain, faisant partie de l’établissement Art déco des bains pompéiens, bordent également la plage. Depuis les années 1990, les noms des plus grands acteurs et réalisateurs ayant participé au Festival du cinéma américain de Deauville sont peints sur les palissades qui séparent chaque cabine. Une curiosité qui ne manque pas d’attirer les cinéphiles et les visiteurs de passage.
Le parasol de Deauville est un autre emblème incontournable de la ville. On ne le retrouve nulle part ailleurs. Chaque année, il sort des ateliers de la ville où il est fabriqué, réparé et soigné, pour être ensuite proposé à la location d’avril à septembre. Colorés et photogéniques, ils sont les objets les plus pris en photo de la région et constituent le point central de toute composition photographique. Preuve que la simplicité a aussi sa place à Deauville !
Lisieux
Afin de comprendre l’engouement autour de Sainte-Thérèse, vénérée dans de nombreuses églises et cathédrales que j’ai visitées jusqu’à présent, je mets le cap sur le Sanctuaire de Lisieux et le site imposant de sa Basilique Sainte-Thérèse. Sa construction, entamée en 1929 sur demande du Pape Pie XI, prend fin en 1954. Il s’agit de l’une des plus vastes églises érigées au XXe siècle. À son pied, la façade occidentale extérieure me laisse déjà sans voix, impressionnante par sa hauteur. À l’intérieur, l’art gothique se déploie dans toute sa grandeur, avec de magnifiques mosaïques colorées. L’ornementation, riche, évoque la vie de la sainte, laissant une empreinte indélébile sur ces murs. Mon rapide tour de ville se termine par une brève visite à la Chapelle du Carmel, qui abrite le tombeau de Sainte-Thérèse. On y voit la sainte allongée dans la sérénité de sa mort, revêtue de l’habit du Carmel. Il est indéniable que cette expérience est particulière et quelque peu troublante. Sainte-Thérèse semble simplement dormir dans son cercueil. Je ne me sens pas tout à fait à l’aise et préfère me retirer après avoir saisi l’aspect spirituel qui résonne fortement pour les croyants et les pèlerins qui affluent en grand nombre à toute heure de la journée. J’aurais pu visiter Les Buissonnets, une élégante maison du XIXe siècle où vécut Thérèse, ainsi que la cathédrale Saint-Pierre où la jeune sainte eut la révélation de sa vocation. Il y avait aussi Le Diorama, un musée de cire situé sur le site de la Basilique, présentant 11 scènes de la vie de Thérèse avec des personnages grandeur nature… Cependant, cela aurait supposé surestimer ma capacité à enchaîner les sites à caractère religieux. Dans tous les cas, Lisieux constitue une charmante étape, l’occasion de faire une petite pause spirituelle.
Beuvron-en-Auge
Niché au cœur du Pays d’Auge, sur la route du Cidre, Beuvron-en-Auge dévoile ses charmes de village digne d’une carte postale. Les maisons à colombages aux teintes chaleureuses, les halles et les manoirs disséminés dans la campagne lui confèrent une atmosphère unique. C’est surtout autour de la place de la Halle du XIXe siècle, qui fut malheureusement détruite en 1958 avant d’être reconstruite en 1975, que gravite l’animation du village. La halle à colombages, désormais abritant des commerces et un restaurant, côtoie de ravissantes petites échoppes qui bordent la place. L’épicerie, elle, ne manque pas d’attirer tous les regards et invite irrésistiblement à y pénétrer. Les devantures d’époque promettent des découvertes empreintes de charme. Ici, on célèbre les traditions et les produits locaux d’exception. Flâner devient un pur bonheur, tout comme savourer une pause-café sur l’une des terrasses extérieures animées. Beuvron-en-Auge s’illustre par son entretien impeccable : rues superbement restaurées, trottoirs et places pavés, bâtisses immuables et façades au charme fou. Un écrin de beauté qui enchante tant les passants que les habitants, naturellement fiers de leur patrimoine ainsi préservé.
Baie de l’Orne
Mon road trip me conduit désormais vers les paisibles terres normandes. Je mets le cap sur la baie de l’Orne, une étape à l’atmosphère bucolique. Cette vaste étendue protégée du littoral du Calvados est le lien harmonieux entre la Côte de Nacre et la Côte fleurie, près de Caen. Je trouve un endroit ombragé pour garer ma fidèle Simone, et c’est à pied que se poursuit mon escapade. Dans ces vastes espaces sauvages, la nature semble s’épanouir librement. Je découvre des paysages en perpétuelle métamorphose, d’une remarquable diversité botanique et faunique : cordons de sable, vasières, prés-salés, prairies humides, roselières, dunes… C’est un véritable paradis pour les oiseaux migrateurs, régalant les amateurs d’ornithologie. Je fais la rencontre d’un cheval attaché près d’un arbre. Il se montre docile et se laisse approcher sans difficulté. Sa longe est assez longue pour lui permettre de brouter l’herbe fraîche qui subsiste encore dans ces prés, malgré la vague de sécheresse qui a marqué ces terres, comme en témoigne la terre craquelée. Les tapis de fleurs des champs ajoutent des touches de couleur à ce paysage dominé par le vert. Très prisée des marcheurs, des cyclistes et des amateurs de sports nautiques, la baie de l’Orne dévoile une succession de paysages bucoliques qui s’entremêlent harmonieusement. J’aurais pu y passer des heures, la météo était de mon côté, et ma curiosité a été exacerbée par ces terres qui semblent avoir beaucoup d’apprentissages à m’offrir. Il me faudra revenir !
Omaha Beach
Bien que de nos jours, Omaha Beach soit une plage prisée pour le tourisme balnéaire et sa beauté, il ne faut en aucun cas oublier que cette étendue fut le théâtre de combats atroces. La statue des Braves sur la plage est le symbole qui rappelle les événements du 6 juin 1944, où Omaha Beach est devenue l’une des cinq plages ayant servi au Débarquement en Normandie des Alliés pour repousser les troupes allemandes lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, pour réellement prendre conscience de l’ampleur du sacrifice réalisé par les soldats, il faut se rendre sur les lieux emblématiques du territoire. Je conseille le cimetière militaire américain à Colleville-sur-Mer, le cimetière allemand à La Cambe ou encore la Pointe du Hoc. Aussi appelée « Omaha la sanglante », la plage est mondialement connue et reste dans les mémoires comme l’un des emblèmes de la liberté et de la paix retrouvée. 34 000 hommes ont posé le pied sur cette plage le 6 juin 1944, avec un taux de pertes d’environ 40% tous secteurs confondus, l’un des plus lourds bilans comptabilisés ce jour-là… un triste surnom de circonstance ! L’émotion est vive en marchant le long de l’étendue de sable. Il est impossible d’avoir le cœur léger en voyant les statues ou en lisant les panneaux informatifs rappelant l’horreur de cette bataille. Il est cependant nécessaire de marcher sur les traces de notre histoire pour ne jamais oublier les leçons qu’elle nous enseigne.
Pointe du Hoc
Toujours sur les traces de mon histoire, je me dirige cette fois vers un site situé entre Omaha Beach et Utah Beach. La Pointe du Hoc fait en effet partie des sites incontournables à visiter dans le secteur des plages du Débarquement en Normandie. Après un contrôle rapide à l’entrée, et un accès totalement gratuit pour tous, j’entreprends une balade sur la dune. Cette boucle pédestre sans difficulté, d’une durée de 2 à 2h30 au départ du parking du site, permet de découvrir un site naturel qui porte encore les cicatrices des violents combats pour sa libération le 6 juin 1944. Son sol est parsemé de cratères encore bien visibles malgré la végétation qui a repoussé. Les anciens bunkers et les blockhaus demeurent les témoins des lourds affrontements passés. Bien qu’aujourd’hui totalement démantelé, le site naturel est devenu le refuge d’importantes colonies d’oiseaux marins. C’est donc à la fois par devoir de mémoire et pour apprécier cette faune significative que les visiteurs se pressent sur la Pointe du Hoc. Véritable point stratégique de l’Atlantique, le site n’en demeure pas moins un excellent point de vue sur l’océan. La vue dégagée est superbe, créant une atmosphère propice à l’évasion. Pour les plus curieux en matière d’histoire, un centre d’accueil diffusant un film explicatif se trouve à l’entrée du site, tandis que des panneaux informatifs jalonnent tout le parcours. Je déambule ainsi d’allée en allée, avec toujours le même respect pour ceux qui ont perdu la vie sur ce champ de bataille lors de cette terrible journée du 6 juin 1944.
Utah Beach
Suite et fin de mon périple autour du Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Je ressens déjà le poids de l’émotion et comprends que je ne pourrai visiter qu’un dernier site. C’est sur Utah Beach, la première plage prise d’assaut par les Alliés au matin du 6 juin 1944, que se termine ma visite du secteur. Avec son emplacement stratégique, Utah Beach a été le théâtre du débarquement de plus de 23 000 soldats américains, venus livrer un combat héroïque pour libérer la France. Aujourd’hui, un musée du débarquement se dresse en mémoire de ces hommes à l’endroit même de ce débarquement. Direction ensuite la plage, qui porte encore quelques traces du passé, comme des câbles barbelés et des drapeaux alliés flottant au vent. Une manière émouvante de conclure cette page d’histoire et de perpétuer mon devoir de mémoire.
Barfleur
Comment ne pas succomber au charme de ce port au cœur du Cotentin, aux eaux couleur émeraude ? Barfleur, qui fut jadis le premier port du Royaume Anglo-Normand au Moyen-Âge, demeure aujourd’hui un port animé par les activités de plaisance et de pêche. Les bateaux de pêche s’entassent le long de la jetée, tandis que les marins-pêcheurs réparent inlassablement leurs filets sur les rives de la Manche. Les cris des mouettes scandent les journées, tout comme les cloches de l’église Saint-Nicolas, érigée entre le XVIIe et le XIXe siècle sur un éperon rocheux, désormais jouxtée par un cimetière marin, ultime demeure des anciens du village. Un peu plus loin, je découvre la toute première station de sauvetage en mer, édifiée en 1865 sur le modèle des stations anglaises. Bien que le local soit malheureusement fermé, il abrite le “Crestey et Sauvey”, un canot de 13 mètres qui a sauvé de nombreuses vies avant d’être remplacé par un bateau plus moderne visible dans le port. La rampe de mise à l’eau sur rail est admirablement préservée, semblant prête à lancer le canot de sauvetage à tout moment. Une visite empreinte des embruns marins, au milieu des maisons de granit gris et des récits locaux, dans un petit port qui n’a rien perdu de son charme, malgré le passage du temps et l’afflux toujours croissant de visiteurs.
Basse-Normandie : les bonnes adresses
Antoine et Lucil — €
C’est un endroit qui mérite vraiment le détour, ne serait-ce que pour son originalité. Il incarne parfaitement la créativité d’Antoine, architecte d’intérieur, et de Lucil, décoratrice d’intérieur. Pourquoi parler de créativité ? Parce que cet espace est un mélange harmonieux de café, de salon de thé, de restaurant à tendance végétarienne et de concept store, où l’on peut dénicher toutes sortes d’objets et de cadeaux. L’ambiance est extrêmement chaleureuse, renforcée par la petitesse des lieux, le mobilier éclectique, la diversité de la carte et l’implication constante de la propriétaire. C’est le genre d’endroit que j’affectionne particulièrement, où les propriétaires ont su marier avec succès créativité et originalité.
28bis place Michel Vermughen – 14430 Beuvron-en-Auge
En parcourant cette terre chargée d’histoire et de paysages envoûtants, je me suis plongé au cœur de la Basse-Normandie, découvrant ses trésors insoupçonnés et ses panoramas à couper le souffle. Chaque étape, qu’elle soit historique sur les plages du débarquement ou pittoresque dans les charmants villages, a révélé une facette unique de cette région normande. J’espère que cet itinéraire vous a inspiré à explorer à votre tour cette terre riche en émotions et en découvertes.