Partir en tour du monde c’est aussi s’exposer à des maladies potentielles transmises par les moustiques. Hélas, il n’y a pas de vaccin pour toutes ces maladies, donc le mieux est encore de te mettre du répulsif régulièrement et des vêtements couvrants le soir, surtout si tu comptes traverser des zones infestées. Comme nous avons pas mal creusé la question dans le cadre de notre tour du monde, nous te donnons ici toutes les informations que nous avons trouvé sur ces sujets et tous nos conseils pour bien te protéger et ne pas te faire dévorer !

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LE PALUDISME
Les causes
Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium. Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques infectés.
Les symptômes
Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner – ou non – de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est « l’accès palustre ». La périodicité de ces cycles dépend de l’espèce de parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme, souvent mortel.
Les traitements
Plusieurs molécules antipaludiques qui peuvent être utilisées en prévention lors d’un voyage en zone endémique ou en thérapeutique. Les plus connues sont la chloroquine ou la quinine. D’autres, comme la méfloquine, sont utilisées dans les régions où vivent des parasites résistants à la chloroquine.
Un traitement préventif est fortement recommandé. Il est dangereux de partir en zone de transmission intense de paludisme sans prise régulière d’un traitement préventif, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes qui ont un risque accru d’accès grave. Le traitement préventif doit être prescrit par un médecin. Il tient compte des zones visitées (risque, existence ou non de résistance), de la durée du voyage et aussi de la personne : l’âge, les antécédents pathologiques, une intolérance aux antipaludiques, une possible interaction médicamenteuse, une grossesse.
Mais les médicaments antipaludiques ne garantissent pas une protection absolue contre l’infection et il est aussi important de se protéger des piqûres de moustiques (moustiquaires, produits anti-moustiques).
Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale et, même si un traitement adapté a été bien pris, il est possible de faire une crise de paludisme, parfois d’apparition tardive. Les premiers symptômes sont souvent peu alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. Aussi, en cas de fièvre même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence. La prise d’un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée à priori comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire.
Le vaccin
Il n’existe aucun vaccin à ce jour.
Les zones les plus à risque
Le paludisme touche une centaine de pays dans le monde, particulièrement les zones tropicales défavorisées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. L’Afrique est, de loin, le continent le plus touché avec 90% des cas de paludisme recensés dans ses zones tropicales.

Cartographie © Lepoint2départ

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA DENGUE
Les causes
La dengue est due à un arbovirus (virus transmis par les insectes), appartenant à la famille des Flaviviridae, comme le virus de la fièvre jaune. Il est transmis à l’homme par les moustiques du genre Aedes lors d’un repas sanguin.
Les symptômes
La dengue « classique » se manifeste brutalement après 2 à 7 jours d’incubation par l’apparition d’une forte fièvre souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires et d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s’intensifient – des hémorragies conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses pouvant survenir – avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La guérison s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours. La dengue classique, bien que fort invalidante, n’est pas considérée comme une maladie sévère comme l’est la dengue hémorragique.
Les traitements
Il n’existe aujourd’hui ni traitement spécifique ni vaccin commercialisé pour combattre cette maladie. Les seuls moyens de lutte existants sont le contrôle des moustiques vecteurs dans les zones concernées et la protection individuelle contre les piqûres de moustiques.
Les zones les plus à risque
Les zones les plus touchées sont l’Amérique Centrale, l’Amérique du sud, certains pays d’Afrique ainsi que toute l’Asie jusqu’au nord de l’Australie.

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