25 juillet 2012
LARUNS

ANGLET
Après une très bonne deuxième nuit, je règle mon GPS en direction de Bayonne. C’est la première fois que je fais route vers le pays basque. Les départementales sont assurément le meilleur moyen pour découvrir notre France hors des sentiers battus et les paysages qui défilent me remplissent de joie. La région est vraiment magnifique et c’est sur les coups de midi que j’arrive à Bayonne. Quelle surprise que de tomber en plein dans les Fêtes de Bayonne qui débutent aujourd’hui même. Je me gare non loin de la magnifique Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne et commence mon expédition dans les rues de la ville. Les maisons sont très jolies, avec leurs façades maculées de blanc, leurs boiseries vertes, bleues et rouges, et leurs toits en tuiles oranges. Bayonne a vraiment beaucoup de charme et ce petit tour rapide du centre-ville m’en met plein les yeux. J’arrive à présent sur la grande place du carreau des halles où se déroule, accroche-toi bien, le Championnat du monde d’omelettes aux piments doux ! Des dizaines et des dizaines de stands préparent donc une omelette en cassant des œufs évidemment et on y ajoutant les incontournables piments verts. Une tradition bien ancrée à laquelle participent associations, commerçants et résidents Bayonnais. Une véritable institution à en croire l’affluence et la frénésie autour des poêles sur le feu. Je ne résiste pas au plaisir de déambuler au milieu d’elles et de goûter à toutes les omelettes qui se présentent à moi ! C’est délicieux et un moyen plus qu’économique de prendre mon déjeuner du jour ! La ville est aux couleurs de la fête. Les Bayonnais et les Bayonnaises ont revêtu pour l’occasion le traditionnel costume de tout bon festayre qui se respecte. La tenue des Fêtes de Bayonne comporte en effet des codes. La tenue officielle est le blanc ! A laquelle s’ajoute un foulard rouge noué autour du cou. Pour tenir le pantalon, blanc lui aussi, une ceinture rouge aux allures d’écharpe fine. Traditionnellement, on termine sa tenue par des espadrilles, chaussures basques par excellence, et parfois un béret rouge sur la tête. Pour ne pas dénoter dans le paysage, mieux vaut respecter les codes. Mais comme je suis arrivé ici un peu par hasard, je te laisse deviner que ma tenue de baroudeur était tout… sauf blanche et rouge ! Pour pouvoir boire un verre et participer aux Fêtes, il te faudra acheter un verre en plastique, consigné et éco-responsable. Il permet à la ville de prévenir la casse de verre à même la rue, et de ne pas ressembler à un champ de plastique en fin de fêtes, car tu peux bien évidemment récupérer ta consigne lorsque tu rends le verre. Tu peux aussi le garder en souvenir, le verre étant différent à chaque édition. Avis aux collectionneurs de verres en plastique ! Au-delà de l’omelette, je profite aussi des fêtes pour déguster toute sorte de produits traditionnels du pays basque : jambon, saucisse sèche, fromage de brebis… le pays basque me plaît !

Arrivée dans la magnifique ville de Bayonne

Des ruelles et des maisons au charme fou

Une architecture singulière propre à la ville

De magnifiques façades aux boiseries bleutées

L’ambiance dans les rues pour les traditionnelles Fêtes de Bayonne

Des festivaliers avec le costume traditionnel

Une joie de vivre qui se répand dans les rues

Des façades verte et ocre rouge du plus bel effet

Des fanions aux couleurs de la ville à l’occasion des fêtes

Il y a de l’animation dans les rues !

Littéralement sous le charme de Bayonne !

Des festivaliers poussent la chansonnette !
L’après-midi, je roule en direction de la côte. Je m’arrête à Saint-Jean-de-Luz, une très jolie ville côtière au pied des montagnes environnantes. Les rues piétonnes sont vraiment agréables et charmantes, même si l’affluence est grande en cette période de vacances estivales. J’en profite pour m’arrêter dans une pâtisserie qui vante les mérites du célèbre gâteau basque. Traditionnellement, dans la recette originale, il est préparé avec une marmelade de cerises noires. Mais la légende raconte que les paysans qui faisaient ce gâteau avec de la pâte sucrée ont dû se retrouver un jour à court de fruits, et c’est donc au XIXe siècle que la recette avec de la crème est apparue pour la première fois. Depuis on trouve cette variante du gâteau assez couramment, avec de la crème pâtissière à l’amande ou au rhum/vanille. Je me laisse donc tenter par 2 petits gâteaux basques : l’un à la cerise noir, l’autre à la crème, histoire d’avoir une idée des deux. Ma préférence va à celui à la crème ! Au bout de la rue Gambetta, je me retrouve sur la Grande Plage, littéralement bondée. Le bord de mer est l’occasion de me poser un peu et de profiter du panorama sur l’océan Atlantique. Malgré la chaleur, le cadre est idéal et le moment vraiment agréable. L’eau est de plus super bonne vue la saison et je profite de cette parenthèse, avec un œil sur mes affaires restées sur ma serviette. Après ce bain salé, la douche de plage me fera le plus grand bien, et je savoure chaque goutte fraîche qui ruisselle le long de mon corps. Après cette après-midi passée sous un soleil de plomb, elle était plus que bienvenue. Et c’est aussi un très bon moyen de prendre une douche et de faire sa toilette quotidienne. Il va de soi qu’en dormant dans ma 206, le système D allait être mon allié durant ce road trip en solitaire.

Vue sur le front de mer de Saint-Jean-de-Luz

Vue sur le front de mer de Saint-Jean-de-Luz

Des artisans exposent sur la place du marché

La plage de Saint-Jean-de-Luz

Les jolies maisons côtières de Saint-Jean-de-Luz

Une ville très fleurie
En fin de journée, je fais à présent route vers Biarritz, l’une des villes les plus connues du pays basque français. Sorte de Saint-Tropez local, Biarritz n’en reste pas moins une élégante ville balnéaire, très prisée en saison haute l’été. Je n’y trouve pas grand chose à voir, si ce n’est la promenade de la Grande Plage, au pied de l’emblématique Hôtel du Palais. J’arrive en fin de journée, et le coucher du soleil offre un dégradé de couleurs absolument saisissant et dessinant des stries colorées dans un ciel clair. Au loin, j’aperçois le Phare de Biarritz, maculé de blanc avec sa lanterne noire au sommet. Un peu plus loin, j’arrive au rocher de la Vierge, symbole de Biarritz, offrant une vue incroyable sur le front de mer. Ce gros rocher est surmonté d’une statue de la Vierge Marie et fait office de signe de protection pour la baie. Accessible par une passerelle, le rocher offre par la même occasion une vue panoramique sur le golfe de Gascogne. Biarritz est également prisée des surfeurs pour ses grandes plages, dont la Côte des Basques, ses écoles de surf et ses grandes vagues. Dans le centre-ville, hormis le Casino et une dizaines de magasins encore ouverts, je ne trouve rien de bien significatif. Je reprends donc le volant afin de trouver un spot où dormir pour la nuit. Je m’arrête à Anglet, une ville côtière sur ma route. Ici se clôture l’étape 1 de mon voyage, demain je ferai déjà cap vers le Bassin d’Arcachon.

Arrivée dans la station balnéaire de Biarritz

Les surfeurs profitent des belles vagues du coin

La jolie plage de Biarritz

Zoom sur les touristes sur la plage de Biarritz

Petit tour dans le centre-ville de Biarritz