26 mai 2017
BASTIA

CARGÈSE
Si tu veux des vacances reposantes, ce n’est pas avec nous qu’il faut partir. Après une nuit en demi-teinte en raison d’une literie horrible pour le dos, nous nous remettons pourtant en route sur la côte nord-ouest de l’île. Ce matin, cap sur L’Île-Rousse située à 88 kilomètres de Bastia (1h27 de voiture). Ce sont nos derniers kilomètres dans le maquis avant de rejoindre la côte et de retrouver les eaux turquoises. Nous arrivons à L’Île-Rousse en milieu de matinée, sous un soleil de plomb. Nous trouvons une place le long du Boulevard Charles-Marie Savelli. Il borde la jolie Plage de L’Île-Rousse. L’eau est peu profonde, bleu ciel, cristalline à souhait, limpide, douce et le cadre est vraiment enchanteur. Déjà des dizaines de personnes barbotent dans l’eau, tandis qu’une dizaine d’autres ont planté leur parasol sur la plage de sable doré. On retrouve la beauté des plages corses telles qu’on les aiment. La ville encercle la plage qui fait front à l’Île de la Pietra, accessible via une digue bétonnée, et abritant notamment le Phare de la Pietra visible au loin. Il est encore un peu tôt pour nous baigner, du coup nous faisons un rapide tour de ville. Les touristes sont nombreux car c’est jour de marche. Le Marché couvert notamment attire de 8h à 19h30 les curieux. Si tu nous lis depuis longtemps, tu sais à quel point j’adore les marchés, témoins indéfectibles de l’âme des villes et villages. Parcourir un marché est toujours l’assurance de faire le plein de couleurs, d’odeurs et de saveurs. Ici, nous nous baladons au milieu des fruits et légumes de saison, des étalonnages de charcuteries corses, des étales de fromages corses, des confitures maison, des pains tout juste sortis du fournil ou encore des criées tout juste ramenées de la mer. Le tour du centre-ville se fait donc dans la joie et l’allégresse avant de retrouver le littoral et son panorama bleu à couper le souffle. Le ciel est de la partie et aucun nuage ne vient perturber ce paysage aux allures de carte postale.

Cap sur l’Île-Rousse, avec une route qui en jette !

La jolie plage de sable blanc de l’Île-Rousse

Une nature sauvage préservée qui s’étend sur des kilomètres

Un panorama à couper le souffle

Balade sur un ancien rail qui mène au centre de l’Île-Rousse

Le quai longe la plage de l’Île-Rousse

La plage de l’Île-Rousse aux portes de la ville

Vue sur l’Île-Rousse depuis les eaux

Julien ne résiste pas à l’appel de cette eau cristalline

Prenons de la hauteur pour avoir un magnifique panorama
En fin de matinée, nous mettons le cap sur la ville voisine, désormais très connue pour son festival de musique électronique l’été : Calvi. La ville est aussi une zone d’affluence en raison de son aéroport et de son port qui accueille régulièrement les ferrys venus du continent. 24 kilomètres séparent les deux villes (29 minutes de voiture), tout en traversant de petites villes côtières. Calvi est vraiment une perle de la Méditerranée. Immédiatement, son âme charismatique sur fond d’embrun marin font mouche. On est séduit par l’ambiance générale et cette citadelle qui trône fièrement sur sa colline. La Citadelle de Calvi est en effet le point d’intérêt principal de la ville et tu ne pourras pas la manquer en arrivant. Nous débutons justement notre tour de ville par une balade dans les ruelles de la citadelle et le long des remparts parfaitement conservés. En prenant de la hauteur, nous avons de nombreux points de vue pour admirer la ville et la mer, et surtout le port qui affiche ici ses plus beaux attraits. Différents bâtiments d’époque constituent le patrimoine architectural et historique de la citadelle, dont ce qui serait la maison natale de Christophe Colomb, aujourd’hui en ruine. Que ce soit pour arriver à la citadelle ou en redescendre, impossible de manquer le très joli Port de Calvi, notamment le Quai Adolphe Landry, où sont organisés les principaux restaurants touristiques de la ville. Nous ne résistons pas longtemps à l’appel d’une terrasse ensoleillée pour déguster une assiette délicieuse d’aïoli de cabillaud, un plat typiquement méditerranéen, face aux bateaux de plaisance et à une mer très calme. Contrairement à Bastia, ici il n’y a pas foule et nous profitons donc du cadre dans le plus grand calme. C’est hyper agréable, délicieux et propice à nous laisser une excellente image de Calvi. Pour digérer, nous profitons de la ville basse et de ses ruelles abritant de nombreuses boutiques d’artisanat local et de souvenirs. Progressivement, nous nous dirigeons vers la Plage de Calvi, accessible très facilement à pied depuis le centre, et s’étendant sur des kilomètres. Elle affiche un immense banc de sable blanc donnant sur des eaux claires peu profondes sur des dizaines de mètres. Une plage idéale pour les familles et les enfants et nous ne résistons pas à l’appel de l’eau, plutôt bonne il faut l’avouer. Le cadre est majestueux et la vue sur la Citadelle de Calvi est encore plus belle depuis les eaux. Nous barbotons de longues minutes en faisant attention aux coups de soleil, l’indice UV étant très élevé par ce temps clair et dégagé.

Le port de Calvi

Un décor de carte postale avec les voiliers de Calvi

Balade le long du quai Adolphe Landry

Les restaurants côtiers avec des spécialités de saison

Farandole de voiliers dans le port de Calvi

Vue sur le port de plaisance depuis la Citadelle de Calvi

Balade sous un soleil de plomb

De magnifiques ruelles pavées

Ascension jusqu’au sommet de la Citadelle

Terrasse ombragée pour boire un verre

Prochain arrêt : le port de Calvi !

Balcons d’appartements avec vue
On continue notre découverte de l’île en nous dirigeant plus au sud, l’heure du départ approchant à grands pas. Nous prenons la route de Piana, pour y admirer les célèbres Calanques de Piana. 83 kilomètres sont au programme (1h51 de voiture) en empruntant une route sinueuse de montagne avec un dénivelé plutôt important. La route est tout de même agréable et hyper verdoyante. On sent que le climat est plutôt montagneux et humide. Par endroits, des vaches et des cochons noirs déambulent sur la route. Une grande prudence est donc requise sur les routes corses ! Nous arrivons maintenant au Col de Palmarella (altitude 408 mètres) et le panorama est là encore à couper le souffle. Nous marquons un arrêt tant le paysage est grandiose et la nature d’une beauté insolente à cet endroit, avec la mer au loin et les reliefs montagneux corses tout autour. Comme une impression de dominer l’île et de pouvoir voler comme un oiseau. Un arrêt immanquable si tu prends la route de Piana. Définitivement, la Corse offre mille curiosités et chaque escapade réserve son lot de surprises, ce qui lui donne ce caractère si particulier.

Nous faisons route dans les montages corses

Le Col de Palmarella et sa vue à couper le souffle

Des paysages sauvages où la nature règne en maître

La route qui serpente le long des montagnes de roche
Une heure plus tard, nous arrivons aux Calanques de Piana, classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit d’un chaînon montagneux formé de larges roches rougeâtres et ocres, de formes irrégulières et de tailles impressionnantes. La route D81 reliant Porto à Piana serpente au milieu des roches et la mer en contrebas ajoute à la superbe du décor. On se croirait presque dans un décor de l’Ouest américain ou encore dans le Colorado provençal sur le continent. Par contre la route est très étroite et ne permet pas de stationner. Quelques espaces permettent les croisements mais ne sont en aucun cas des parkings. Nous avons tout de même pu ralentir et prendre des photos depuis les fenêtres, avant de nous garer sur le parking du restaurant « Les Roches Bleues » pour descendre à pied et parcourir les calanques avec plus de facilité. Pas de foule à déplorer fin mai en Corse et donc des calanques quasiment privatisées sous nos yeux ! Le soleil commence à se coucher et autant te dire que les couleurs des roches étaient certainement les plus jolies qu’on pouvait espérer avoir. On repère même un chemin qui descend à la mer un peu plus bas, nous ne résistons pas longtemps à l’appel de l’eau et je me jette dans cette mer immensément calme, tandis que Thierry m’attend sur la plage. La quiétude et le silence règnent ici en maître. Nous avons une crique toute mignonne rien que pour nous ! Après avoir littéralement mitraillé le site, et profité du cadre jusqu’aux derniers rayons de soleil, il est l’heure pour moi de me sécher afin de nous remettre en route avant la tombée de la nuit, et de nous rendre à notre point de chute pour la soirée.

Arrivée sur le site des Calanques de Piana

Au bord de la route, nos amis les cochons corses !

Une route très étroite qui passe entre les falaises

Des rochers à perte de vue

Un site unique classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Des randonnées pour les amateurs de sensations fortes

La mer n’est jamais loin et affiche ses couleurs en contrebas

Un village et sa plage privée au pied des calanques

Une crique privée nous attend un peu plus bas

Le cadre est sauvage et il n’y a personne à part nous !

Une occasion de plus de se jeter à l’eau !

Le soleil se couche et le spectacle est incroyable
Direction le village de Cargèse où nous avions réservé un logement pour notre avant-dernière soirée en Corse. L’heure étant déjà avancée, nous prenons tout juste le temps de nous trouver un restaurant servant des pizzas à la sauce Corse – c’est à dire garnies de charcuterie corse – avant de nous reposer. Le tour de Cargèse sera au programme de la dernière journée, qui s’annonce plus que chargée. Pour l’heure, bonne nuit les amis !

Le soleil se couche et nous offre ses plus belles couleurs

Arrivée dans le village de Cargèse en fin de journée
Où dormir ? — Appartement Cargèse réservé via Airbnb, 75 € la nuit.
KILOMÈTRES PARCOURUS — 216 kilomètres.
TEMPS DE PARCOURS — 4h04.